POUR Claude Pasbecq et Bernard Caignet, respectivement président régional et président délégué à la promotion du Comité Miss Côte d'Opale Artois, l'Europe ne saurait se réduire à la seule notion économique.

C'est la raison pour laquelle les deux hommes ont imaginé le titre de "Miss Eurorégion ", les premiers contacts ayant eu lieu à Calais, en juillet dernier, lors de l'élection de la Miss locale. Ce jour-là, la manifestation avait été suivie par Miss Douvres et par sa dauphine, toutes deux accompagnées par les autorités de ce district. Enfin, Français et Anglais s'étaient retrouvés à Douvrin, la semaine dernière, où la Calaisienne Laëtitia Donfut a été élue Miss Côte d'Opale Artois 98. Restait à officialiser l'initiative : c'est fait depuis hier, avec la signature, à l'hôtel de ville de Douvres, d'un document qui entérine ce titre porteur.

" Il fallait trouver autre chose, précise Claude Pasbecq, une ambassadrice de charme pour la Communauté européenne. Bernard et moi, nous sommes fiers d'avoir su intéresser nos partenaires. Il s'agit d'un défi, puisque la finalité est d'élargir le cercle, d'y intégrer tous les autres pays... "

D'ici là, Anglaises, Belges et Françaises se reverront, l'an prochain, pour la première édition de ce titre fédérateur. Se retrouveront là les finalistes de toutes les régions des pays concernés.

" L'Europe, poursuit Claude Pasbecq, c'est l'amitié entre les peuples, le bonheur dans la paix, l'avenir. Oui, l'Europe c'est l'avenir et les jeunes filles y croient ! Elles sont enthousiastes avec ce nouveau défi, cette nouvelle dimension, en dépit d'une sélection qui sera plus difficile, plus éprouvante pour les candidates. "

Celles-ci bénéficieront des conseils judicieux de Claude Pasbecq, dont l'expérience s'est affinée au fil de ses vingt-six années d'organisation de l'élection de Miss Côte d'Opale. Autant de manifestations qui ont connu le succès et qui garantissent déjà celui à venir de "Miss Eurorégion ".

Le souriant président n'a d'ailleurs eu aucun mal à trouver des partenaires, à commencer par Éric Boucaret, le directeur commercial pour la France de la compagnie Hoverspeed, qui offrait les traversées. Soyons certains que les quatorze Miss n'oublieront jamais ce court voyage, car beaucoup d'entre elles, hélas, souffrirent du mal de mer, le vent accusant une force de 7 à 8 sur l'échelle de Beaufort ! Mais elles se souviendront tout autant de l'attention manifestée par ce sympathique directeur qui allait de l'une à l'autre pour prendre de leurs nouvelles.